A la mort du président Boumédiène et en sa qualité de son plus proche compagnon, il prononcera l'oraison funèbre du défunt en des termes qui exprimeront le sentiment profond et toucheront le coeur des millions d'Algériens.
Après 1978, il est la principale cible de la politique de «déboumédiènisation» et est contraint à un exil qui durera plus de 6 années.
Il est de retour en Algérie en janvier 1987 et sera signataire de la «motion des 18» consécutive aux événements d'octobre 1988. Il prend part au congrès du FLN en 1989, qui l'élira comme membre du comité central.
Pressenti pour occuper les fonctions de ministre - conseiller de HCE, puis de représentant permanent auprès de l'ONU, il décline ces propositions, comme il ne donnera pas suite, en 1994, aux sollicitations dont il est l'objet en vue de son accession aux fonctions de chef de l’état dans le cadre des modalités et des mécanismes de la transition.
En décembre l998, il fait part de sa décision de se présenter, en qualité de candidat indépendant, à l'élection présidentielle anticipée d’avril 1999. Abdelaziz Bouteflika est élu Président de la République le 15 Avril 1999.